Les discothèques peuvent endommager votre audition

Les nombreuses activités pour les jeunes adultes d'aujourd'hui sont souvent très bruyantes. Dans les boîtes de nuit, les niveaux moyens de bruit sont parmi les plus élevés lors des activités de loisirs et il y a un risque de dommages auditifs.
Les études de Dublin Institute of Technology en Irlande montrent que les niveaux de bruit quotidiens dans les discothèques peuvent aller de 89dB à 97dB. L'étude montre que les niveaux de bruit augmentent sans cesse, ce qui accroît le niveau de pression acoustique.
Une exposition quotidienne à un bruit de 92dB est équivalente à l'écoute en continu d'un détecteur de fumée pendant plus de 32 heures.
Les dirigeants de clubs sont donc invités à réduire les niveaux de bruit, à afficher des avertissements et à fournir des bouchons d'oreille pour les clients et les employés afin de réduire le risque de perte auditive.
Les jeunes adultes sont exposés
Une étude australienne a également déterminé que les boîtes de nuit étaient la principale source de bruit de loisirs à haut risque.
L'étude portant sur 1000 jeunes adultes de 18 à 35 montre que 131 parmi les participants (14,1%) sont exposés à des niveaux sonores annuels plus élevés que la limite acceptable en milieu de travail. Les jeunes adultes exposés à un niveau plus élevé de bruit de loisirs ont également connu un niveau plus haut d'acouphènes.
L'exposition au bruit au-delà de 85 dB sur une période de 8 heures par jour pendant un certain nombre d'années peut entraîner une perte auditive permanente.
Les jeunes adultes les plus exposés à ce risque doivent donc être alertés avec des conseils pratiques sur les niveaux de bruit lors des loisirs et comment peuvent être évitées les pertes auditives.
Exigences de l'Union européenne
Les lois sur la sécurité au travail dans l'Union européenne imposent une protection auditive pour les travailleurs exposés à un bruit de plus de 85dB.
Les dirigeants des clubs doivent donc être conscients des règles concernant l'exposition au bruit et se conformer à la législation.
Sources: http://www.ncbi.nlm.nih.gov , http://www.news-medical.net and http://www.ivillage.com