Un programme d’étude améliore la protection de l'audition des musiciens
Le programme peut aider les musiciens professionnels et amateurs à protéger leur audition.

Un programme visant à protéger l'ouïe des musiciens a suivi l’orchestre Queensland Symphony en Australie pendant neuf ans.
« La perte d’acuité auditive chez les musiciens d'orchestre est fréquente», explique l'auteur principal de l'étude, Ian O'Brien de l'École des sciences médicales de l'Université de Sydney en Australie. Le but de l'étude a donc été de trouver des moyens pour que les musiciens puissent réduire l'exposition sonore sans toutefois affecter leur musique.
L’entraînement est essentiel
La sensibilisation à la déficience auditive et aux méthodes qui permettent d'éviter et de gérer la perte auditive sont des facteurs essentiels du programme de préservation. Par conséquent, les musiciens doivent suivre une formation continue sur la conservation de l’audition:
« Les joueurs qui n’ont pas pris le temps de développer les compétences nécessaires permettant de s’adapter aux bouchons d’oreilles vont inévitablement rejeter leur utilisation », dit O'Brien.
En formant les musiciens, il est possible pour eux de gérer les risques et de limiter l'exposition au bruit.
L’Orchestre symphonique protège activement l’audition
Les chercheurs ont commencé à surveiller l'exposition au bruit, et de rassembler des données il y a neuf ans. Ils ont étudié la façon dont l'orchestre a été aménagé, expérimenté avec des écrans acoustiques et étudié la rotation de la disposition des musiciens. Ils ont également fourni aux musiciens des bouchons d'oreille spécialement conçus.
Les initiatives du programme ont été évaluées par les musiciens et les représentants de l'orchestre, où un «comité de bruit » a évalué la façon dont les changements ont affecté la performance musicale.
Après avoir testé le programme d'étude, l'orchestre a mis en place de nombreuses initiatives telles que les écrans d'absorption et de diffusion ainsi que de panneaux mobiles pour le traitement des espaces acoustiques pauvres.
L'étude a été publiée dans Annals of Occupational Hygiene.
Source: www.kfgo.com