Une protéine cruciale pour l'audition

Les chercheurs ont examiné les rayures latérales du poisson zèbre. Ces rayures comprennent des cellules sensorielles qui permettent au poisson de détecter son environnement et seraient semblables aux cellules de l'oreille interne humaine. Contrairement aux cellules des souris ou humaines, celles des poissons zèbres sont facilement accessibles et facile à étudier.
L'étude a découvert que la protéine Tmie, ou protéine transmembranaire de l'oreille interne, a un rôle crucial pour notre capacité à entendre.
Les scientifiques ont observé la déficience auditive profonde et trouble d'équilibre dans un groupe de poissons zèbres. Morphologiquement, aucune différence n'était trouvée avec les poissons munis d'une audition normale. La cause de la déficience auditive était exclusivement trouvé dans la mutation dus gène qui renferme la protéine Tmie.
Les cellules de l'oreille interne transforment les stimulations sonores en signaux électriques qui sont transportés par les neurones afin d'être transformés par le cerveau. Cette transduction vers les signaux électriques est effectuée grâce à certaines protéines. Dans le cas de la protéine Tmie, les chercheurs expliquent qu'elle croise la membrane cellulaire et contrôle la capacité de transduction de la cellule auditive. Lorsqu'il y a une mutation qui affecte la protéine, le procédé ne peut pas être accompli correctement.
Suggère une nouvelle approche
Cette recherché suggère une nouvelle approche sur l'étude de la surdité profonde chez les humains, depuis qu'il a été trouvé que la protéine Tmie entraîne des problèmes auditifs et troubles de l'équilibre chez les humains et les souris.
« Cette étude va nous fournir des informations essentielles permettant de détecter et de développer de nouvelles façons de soigner la déficience auditive et troubles de l'équilibre chez les humains dans le future, » déclare Hernán López-Schier, chercheur principal de l'étude.
A propos de l'étude
La recherché a été effectuée par le centre Génomique de Barcelone en Espagne en coopération avec des chercheurs de l'Institut Howard Hughes et l'Université Rockefeller aux Etats-Unis. Les conclusions ont été publiées dans le journal scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences.
Source: www.audioprotesistas.org